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Développement économique: la Banque Ouest africaine de développement s’ouvre aux hommes d’affaires burkinabé


La Banque Ouest africaine de développement (BOAD) a tenu un atelier d’information des opérateurs économiques sur le financement de la BOAD en faveur du secteur privé. La session a eu lieu hier, mardi 8 mai 2018 à la Chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso.

Selon la Représentante résidente de la BOAD au Burkina Faso, Reine Ayéva/Broohm, «au 31décembre 2017, les engagements nets cumulés de la Banque au Burkina Faso, tous secteurs confondus s’élèvent à 511,9 milliards de FCFA pour 150 opérations. Le financement du secteur privé ne représente que 8% de ce montant». La BOAD veut que la part du secteur privé dans ses financements soit plus importante. La BOAD est une banque de développement. Pour pouvoir bénéficier de son financement, il y a un certain nombre de critères qu’il faut respecter.

Dans une certaine mesure, la Banque africaine de développement travaille comme les banques locales, les banques commerciales. Elle a un certain nombre de produits connus de tous, les prêts à court, moyen et à long termes. En plus, elle a des lignes de refinancement qu’elle met à disposition des banques désireuses pour le financement des PME/PMI. La BOAD ne finance pas directement les PME/PMI, mais elle les finance à travers les banques locales. Elle fait aussi du conseil financier et des garanties.

L’un des critères d’éligibilité au financement de la BOAD est le seuil de 3 milliards FCFA en dessous duquel elle n’intervient pas. Un autre critère est basé sur sa relation de partenariat avec les banques commerciales. «Afin qu’un projet soit éligible à la BOAD, nous exigeons qu’il y ait une banque locale qui le cofinance. Parce que nous ne sommes pas en concurrence avec les banques commerciales. Nous travaillons en complémentarité», explique la Représentante résidente de la BOAD au Burkina Faso.

Malgré ses offres de financements, dans l’imaginaire des acteurs économiques en général, la BOAD est perçue comme s’occupant davantage des financements publics.

D’où l’organisation de cet atelier en partenariat avec la Délégation Consulaire Régionale (DCR) des Hauts-Bassins de CCI-BF, pour présenter aux opérateurs économiques de la région les différentes opportunités que la BOAD offre au secteur privé; et de préciser en même temps les critères d’éligibilité à son financement. Selon Lassiné Diawara, président de la DCR/Hauts-Bassins de la CCI-BF, «l’accès au financement est une préoccupation essentielle de la plupart des entreprises; nous en avons fait une priorité dans notre programme «Agissons ensemble pour le développement durable de nos entreprises»». Selon la même source, 79% des entreprises formelles et 87% des entreprises informelles burkinabè estiment que l’accès au financement est le principal obstacle à leur développement.

La BOAD est une banque de développement au sens large du terme, qui intègre le secteur privé comme un acteur majeur dans la problématique de développement. Pour preuve, elle a contribué àhauteur de 2,5 milliards FCFA au financement de la 1ère phase du port sec de Bobo-Dioulasso. Et, elle s’est engagée à contribuer au financement de la 2ème phase, dont les travaux seront lancés cette année 2018.

Certains opérateurs économiques de Bobo-Dioulasso ont aussi bénéficié de l’appui de la BOAD.L’Express du Faso

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