Les fonctionnaires et autres salariés, tenus de se rendre quotidiennement dans la commune du Plateau pourraient avoir de gros soucis à se faire à compter du mercredi 1er avril. A partir de ce jour-là, en effet, plus aucun véhicule de transport en commun, communément appelé « woro-woro » ne sera autorisé à entrer dans le Plateau. De même que d’autres véhicules de transport privé, qui transportent habituellement les travailleurs dans la commune. Ainsi en a décidé la municipalité dans un arrêté rendu public le lundi 30 mars 2020.« Il est suspendu à compter du mercredi 1er avril 2020 et jusqu’à nouvel ordre, dans la commune du Plateau, l’activité de transport public de personnes par les véhicules de transport intercommunaux non autorisés (woro-woro), les véhicules de transport privé d’entreprises non déclarés, les pinasse non homologués par les services de la commune pour le transport public de personnel », ordonne le maire du Plateau, Ehouo Jacques.
Une telle mesure va assurément contraindre nombre de fonctionnaires et salariés exerçant au Plateau à l’arrêt de travail, vu que ceux-ci vont être confrontés aux difficultés de se déplacer de leurs domiciles à leurs lieux de travail. Ils ont en effet, des centaines voire des milliers de travailleurs à emprunter ces moyens de transport en commun pour se rendre aux services tous les matins.
Cette mesure vient corser celles déjà prises par les pouvoirs publics et vise, on s’en doute, à freiner la propagation du virus. Elle s’explique certainement par le fait que la commune du Plateau fait partie des zones les plus touchées par le virus avec 27 cas sur les 168 enregistrés à ce jour.
Karine Koré/lebanco.net
