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Côté d’Ivoire: des mercenaires burkinabé dupés par le pouvoir invoirien?


Les dozos proches d'Amadé OUrémi, chef de guerre burkinabé, sont accusés d'avoir été les pires exécutants du massacre de DuékouéL’information fait grands bruits au pays des hommes d’intègres : des  pro-Ouattara se disant « oubliés de la victoire d’Ado » menacent de se faire entendre « les jours à suivre » à Ouagadougou, selon des révélations parues dans le journal L’Observateur Paalga du 26 avril 2018.

Dans sa « Lettre à Laye », une rubrique hebdomadaire que lisent depuis plusieurs années les clients du journal, L’Observateur Paalga » révèle que des mercenaires burkinabè « envoyés en 2011 en Côte d’Ivoire où ils ont combattu aux côtés des troupes favorables à , durant la crise postélectorale (…) attendent toujours le reliquat de leurs primes ».

« SUR LA BASE D’UN CONTRAT DE 10 MILLIONS DE FRANCS CFA PAR MOIS ET PAR SOLDAT »

Le journal indique que celle-ci a été conclu (sans toutefois donner de détails sur les acteurs de la transaction, qui rappelons-le remonte au temps où Blaise Compaoré était aux affaires, NDLR) « sur la base d’un contrat de 10 millions de francs CFA par mois et par soldat ». Ceux-ci « n’auraient alors, perçu chacun, qu’une avance de cinq millions de francs CFA, pour ceux qui ont passé quatre mois et quinze jours (la crise postélectorale ayant duré de décembre 2010 à avril 2011, NDLR) au front, et quatre millions pour ceux qui y ont passé trois mois ».

L’Observateur Paalga assure que ces ex-combattants dont l’identité n’a pas été révélée, ni le nombre, ont mené « plusieurs démarches infructueuses au niveau de l’ambassade de Côte d’Ivoire au Burkina Faso » et se déclarent depuis lors « oubliés de la victoire d’Alassane Ouattara ».

Toutefois, souligne le journal, un colonel burkinabè, proche du président , aurait pris l’engagement « de faire verser le restant du montant dû. Quelque six mois après leur rencontre avec l’officier burkinabè, qui aurait, séance tenante, appelé le chef de la sécurité de Ouattara, la promesse n’est toujours pas suivie d’effet. Las d’attendre et de passer pour les dindons de la farce, ils menacent de se faire entendre dans les jours à suivre ».

Les autorités ivoiriennes ont toujours nié avoir eu recours à des mercenaires, assurant que cette pratique était commune à l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, aujourd’hui détenu à la Cour pénale internationale (CPI). Le journal a promis y revenir.IvoireSoir

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