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Conférence sur « Gouvernance, Démocratie et Affaires » : une déclaration sanctionne les travaux


Une déclaration dite « Déclaration de Ouagadougou » a sanctionné les travaux de la Conférence sur « Gouvernance, Démocratie et Affaires », dont la cérémonie de clôture est intervenue le mercredi 17 janvier 2018 sous la présence du chef de l’Etat burkinabè, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. Dans une brève présentation de la « Déclaration de Ouagadougou », le Directeur du Mouvement mondial pour la Démocratie, Monsieur Ryota JONEN a remercié l’ensemble des participants pour la qualité du travail abattu, rendu un vibrant hommage au peuple burkinabè pour l’hospitalité et loué le leadership du Président Roch Marc Christian KABORE. Monsieur JONEN a affirmé que l’initiative de Ouagadougou sera poursuivie par une vingtaine d’ateliers dans 7 pays de la sous-région, le tout couronné par un forum mondial qui se tiendra en mai prochain à Dakar au Sénégal. Il a de ce fait invité le chef de l’Etat burkinabè à y envoyer une forte délégation. La « Déclaration de Ouagadougou » comprend six points. Elle reconnait au point 1, « le droit des peuples à prendre librement en charge leur propre destin dans le cadre d’institutions démocratiques et inclusives ». Les participants déclarent au point 2, « leur ferme soutien à la promotion de la gouvernance démocratique caractérisée par la reddition des comptes, la transparence, un dialogue ouvert, des institutions de marché solides, une réglementation efficace et un état de droit effectif ». Au point 3, la Déclaration reconnaît « qu’une bonne gouvernance démocratique constitue le meilleur garant de la liberté individuelle indispensable au développement économique et social, de la croissance économique, de la stabilité politique et de la sécurité ». Pour cela, les participants à la Conférence soulignent au point 4 « que bien que spécifiques, les rôles des gouvernements, des entreprises et de la société civile et des partenaires sociaux sont complémentaires dans le cadre de la réduction de la pauvreté et des inégalités, la défense des droits humains, la promotion de l’éthique, le renforcement de l’intégration sociale, la création d’opportunités économiques, l’instauration de la responsabilité sociale des entreprises et la protection de l’environnement ». Les parties prenantes à la Déclaration encouragent au point 5, « la mise en place d’économies de marché performantes afin de garantir une croissance économique durable » car « celles-ci participent au renforcement de l’efficacité de la gouvernance démocratique, en assurant la liberté économique, la concurrence, des lois et des règlementations équitables et en mobilisant les sociétés pour lutter contre la corruption ». Selon la Déclaration, toujours en son point 5, les économies de marché performantes « contribuent en outre à la mise en place d’institutions qui garantissent les droits de propriété, sécurisent les marchés, encouragent l’esprit d’entreprise, assurent un accès égal à l’information et renforcent l’état de droit ». Enfin, au point 6, les signataires de la « Déclaration de Ouagadougou » lancent « un appel aux pouvoirs publics, aux entreprises, au monde du travail et à la société civile à œuvrer ensemble pour assurer la promotion ou, le cas échéant, l’avènement de la bonne gouvernance et de la démocratie, pour des sociétés plus justes, pacifiques et inclusives ». La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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