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CHAN 2018 : Il faudra bien plus que des incantations…


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Battus 0 but à 2 par les Diables rouges du Congo lors de la deuxième journée de la phase de Pool du CHAN 2018, les Etalons locaux du Burkina Faso voient leurs chances de qualification s’amenuiser. Tout n’est pas pour autant perdu pour Drissa Malo et ses poulains dans cette compétition, mais il faudra bien plus que des incantations pour espérer une qualification aux quarts de finale quand ils seront face au Cameroun. On savait bien qu’après le nul face aux Palancras Negras d’Angola, les Etalons s’étaient mis en difficultés pour la suite du CHAN. Alors que le public s’attendait à une victoire, à défaut, une belle prestation, les poulains de Saboteur ont plutôt servi un jeu déplaisant. Ils ont aussi brillé par leurs maladresses devant les buts de l’adversaire. Face aux Diables rouges du Congo, les Etalons ont fait rêver le public pendant la première partie de la rencontre avant de sombrer par la suite. Dominateur du jeu, ils ont produit un football qui a laissé croire qu’au bout des 90 minutes, à défaut d’une victoire, l’on s’en frotterait les mains avec un nul. Drissa Malo TRAORE avait pourtant assuré lors du dernier entrainement avant d’entrer en compétition, que ses «enfants» allaient se battre pour représenter valablement la patrie. Du coup, l’on est en droit de s’interroger sur ce qui a pu bien se passer pour que les Etalons s’inclinent face aux Diables rouges du Congo? Il est clair que le public sportif burkinabè ne pouvait attendre mieux de la sélection version «Saboteur» dans cette compétition. Où est passé Narcisse Bambara, le latéral gauche de l’EFO? Où est passé le meilleur stoppeur du Championnat national, Abdoulaye Zongo? Où est encore passé Elisée TO du RCK et Dramane Salou de Salitas? Eh bien, ces «meilleurs joueurs» du championnat national ne font pas partie de l’effectif des Etalons au CHAN 2018. Le Burkina Faso paie donc cash le choix de son entraineur qui, au lieu de se remettre en cause, s’en prend à certains journalistes qu’il accuse être contre l’équipe nationale. Des journalistes sportifs qui travaillent contre l’équipe nationale? Ça fait rigoler tout de même! En tous les cas, les relations entre Drissa Malo Traoré allergique aux critiques et les journalistes sportifs, n’ont jamais été «au beau fixe». Cet officier de police qui a contribué à l’essor du football burkinabè doit reconnaitre que les époques ont changé et que ses méthodes sont révolues. On espère qu’à son retour du Maroc, il prendra la bonne décision de se mettre en retrait une fois pour toutes afin de laisser la place aux jeunes entraineurs de pouvoir s’affirmer. L’express du Faso

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