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Campagne de vaccination au Burkina: la première dose donnée à Saponé


Le président du Faso, Roch Marc Kaboré, a lancé la campagne de promotion de la vaccination au cours de la 2e année de vie. C’était le lundi 29 avril 2019, dans la commune rurale de Saponé, dans la région du Centre-Sud.

Mariam Alkawsar Tao, âgée de 14 mois, est le 1er enfant de Saponé à avoir reçu, dans la matinée du lundi 29 avril 2019, le vaccin anti-poliomyélite par voie orale, administré par le président de Faso, Roch Kaboré.

Par cet acte, ‘’le champion mondial de la vaccination’’, a lancé la IXe édition de la Semaine africaine de la vaccination (SAV), dans cette localité située à une trentaine de kilomètres de Ouaga-dougou. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande à tous les pays, foi du ministère de la Santé, d’établir et de renforcer la vaccination au cours de la 2e année de vie.

Malheureuse-ment, après l’administration des vaccins requis au cours de la première année, les services de santé éprouvent des difficultés à couvrir tous les enfants âgés de plus d’un an, avec le vaccin contre la méningite à méningocoque A, ainsi que la deuxième dose du vaccin contre la rougeole, qui sont admi-nistrés entre le 15e et le 18e mois de vie.

C’est dans l’optique de sensibiliser les po-pulations à accorder plus d’intérêt aux vaccinations, à cette étape de la vie en impliquant tous les acteurs, que cette SAV se présente comme une opportunité à saisir pour marquer le début d’une vaste campagne nationale de promotion de la vaccination.

Le chef de l’Etat a indiqué que, bien que le Programme élargi de vaccination (PEV) du pays des Hommes intègres soit l’un des plus performants de la sous-région, de nombreux enfants continuent d’échapper à la vaccination dans certaines zones du Burkina Faso. Le choix de la commune de Saponé est justifié, à l’entendre, du fait de sa faible couverture vaccinale qui est de moins de 80% ces dernières années.

« La vaccination au cours de la 2e année de vie et au-delà, offre de multiples avantages tels que l’opportunité de rattrapage des enfants, qui n’ont pas reçu leurs vaccins au cours de leur première année de vie», a-t-il précisé.

Près de 20 millions d’enfants non vaccinés

La représentante de l’OMS, Alimata Nama : « Les enfants vivant au Burkina Faso sont protégés contre 14 maladies meurtrières ou invalidantes parmi lesquelles, la rubéole, la rougeole et la méningite ».

La représentante de l’OMS, Alimata Nama : « Les enfants vivant au Burkina Faso sont protégés contre 14 maladies meurtrières ou invalidantes parmi lesquelles, la rubéole, la rougeole et la méningite ».

L’un des dix engagements pris par les chefs d’Etat et de gouvernement au cours du 28e sommet de l’Union africaine (UA) sur la vaccination était de maintenir l’accès universel à la vaccination au premier plan, dans le souci de réduire la mortalité, la morbidité et l’invalidité infantile.Mais force est de constater de nos jours de l’avis de la représentante de l’OMS, Alimata Nama, que près de 20 millions d’enfants dans le monde ne sont pas vaccinés.
« La plupart de ces enfants non vaccinés sont ceux vivant dans les communautés les plus pauvres, marginalisées ou en proie à des conflits », a-t-elle déploré.

Pour elle, la vaccination permet de sauver chaque année, des millions de vies et depuis 1980, grâce à la vaccination, la variole a été éradiquée. Aussi, à l’écouter, la bataille contre la poliomyélite est en train d’être gagnée et certaines maladies meurtrières comme la rougeole ont pu également être réduites de plus de 99% en Afrique sub-saharienne.

Elle a ajouté qu’en plus du PEV, le vaccin contre le cancer du col de l’utérus verra bientôt le jour. Le maire de Saponé, Abdoulaye Compaoré, qui s’est réjoui de ce lancement dans sa commune, a signifié que la vaccination reste le meilleur remède contre les maladies.
Il a rassuré que le conseil municipal va accompagner le gouvernement pour le succès de SAV, en général et, pour sa commune, en particulier, en vue de rehausser la couverture vaccinale.

Le Président du Faso a fait savoir que la vaccination est la plus rentable en termes de coût et d’efficacité après l’eau potable.
Il a, à cet effet, invité tous les acteurs et les partenaires financiers à s’allier pour contribuer à garantir un financement durable de la vaccination au Burkina Faso. Source: Sidwaya

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