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Burkina: il est bon temps que les organes de presse se fassent respecter


Aucune description de photo disponible.Dans une publication parue sur sa page facebook, le rédacteur en chef du journal le Quotidien a marqué son désaccord total avec les sollicitations des personnes morales ou physiques qui veulent que son journal vienne couvrir ou fasse passer un article ou un communiqué GRATUITEMENT . On peut dire que notre rédacteur en chef a dit tout haut, ce que des journalistes au retour de reportages pensent plus bas; de façon générale, la question soulevée par notre confrère s’applique du reste à l’ensemble de la presse burkinabé.

Véritablement il y a une salle habitude que certains organisateurs d’événements, les chargés de communication et autres aussi bien du secteur privé que de structures gouvernementales sont entrain de prendre, si elle n’est devenue leur seconde nature. « le merci pour votre accompagnement », comme l’a si bien rappelé notre confrère Idrissa Birba, rédacteur en Chef du journal le quotidien. Comment voulez vous visibiliser vos activités, faire votre propre marketing et par la suite faire des coupures de presse pour présenter à vos partenaires et vous justifier ainsi sur la base  »de merci pour votre accompagnement? » ; comme si les journalistes étaient vos collaborateurs de service et comme si leurs structures n’avaient pas besoin de ressources pour fonctionner. Ils oublient que le journaliste se déplace, que le journal devrait acheter du papier, de l’encre,  de la connexion, etc. C’est même cette mentalité que les couvertures médiatiques se gagnent gratuitement au Burkina qui justifie d’ailleurs la tenue de certaines  conférence de presse et autres activités, parfois à contenu vide, sans aucun message crédible. Dans cette situation il appartient aussi aux différents média de se faire respecter, en ramenant à la raison ceux et celles qui ont fini par se convaincre que dans notre pays, les couvertures médiatiques se font à zéro franc. A notre connaissance le Burkina reste l’un des rares pays de la sous-région où les média sont des accompagnateurs comptant sur les « mercis » pour fonctionner.  Dans la dynamique de la pensée du Red’chef du Quotidien, les organes de presse doivent prendre leurs responsabilités, sensibiliser et au besoin raisonner  les organisateurs d’événements que dans les organes de presse, »on ne va plus perdre les cheveux à accompagner les gens,pendant qu’eux, grossissent par excès de calories ».

Aristide ZONGO

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