Le corps sans vie d’une jeune femme de 16 ans, gisant dans une mare de sang, a été découvert le 21 octobre 2017 au secteur N°1 de Diapaga. L’auteur de ce crime odieux, qui n’est autre que le mari de la victime, s’est suicidé le lendemain 22 octobre.
La victime, du nom de Tianyienou Combary, âgée de 16 ans, était rentrée de Fada N’Gourma où elle avait subi une césarienne, il y a tout juste une semaine. L’opération chirurgicale a permis de sauver la mère mais le bébé n’a pas survécu. Elle avait donc décidé de rester quelques jours à Diapaga, chez la tante de son mari, pour se reposer et continuer les pansements. Son mari, Diakoagli Oualy, 21 ans, s’est opposé à cette décision, exigeant de ramener directement son épouse au village, à Koumalgou. Après une première tentative qui s’est soldée par un échec, l’homme serait revenu le matin du samedi 21 octobre pour ramener son épouse de force. Face à l’opposition de sa femme, Diakoagli Oualy serait allé acheter une machette au marché pour assassiner son épouse aux environs de 18h, avant de prendre la poudre d’escampette.
Alertés, les Koglweogo ont fait appel à la police qui s’est rendue sur le lieu du drame. Le procureur, après les constats d’usage, a autorisé la famille à déposer le corps à la morgue de Diapaga. Le lendemain 22 octobre 2017, les populations de Koumalgou ont découvert le corps de Diakoagli Oualy, pendu à un arbre, aux abords du village.
Crime passionnel ou crise de démence ? La police et les populations s’interrogent toujours sur le réel mobile de l’acte posé par ce jeune homme de 21 ans.
| K. Boureima LIDOAIB/Tapoa |
