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Burkina Faso: les médicaments du commissaire Belemviré guérissent plusieurs maladies virales


Abdoul Karim Bélemviré, commissaire de police et tradipraticien : « Nous voulons tous les papiers requis afin d’officier de manière plus professionnelle »Commissaire de police à la retraite et actuel Chef de Ouemtenga de Kaya, monsieur Abdoul Karim Belemviré, à l’état civil, rend un énorme service de santé aux nombreuses populations par la connaissance des plantes qu’il détient. Il se distingue par sa sagesse, sa modestie et son humilité. Dans l’entretien qu’il a bien voulu accorder à tinganews.com, ce haut cadre de la police nationale et expert de la médecine traditionnelle fait sa lecture de la situation sécuritaire et présente les pathologies qu’il soigne avec succès.

Tinganews.com : Monsieur le Commissaire, pouvez-vous vous présenter plus amplement à nos lecteurs ?

Commissaire Belemviré : Je suis à l’état civil Belemviré Abdou Karim, Commissaire Divisionnaire de police, j’ai fait valoir mes droits à la retraite le 21 mars 2018 après 36 ans de services effectifs au service de la nation Burkinabè.

Au plan coutumier, je suis le Naba Koabga de Ouemtenga de Kaya. Pour plus de précisions, il convient de relever que le quartier Ouemtenga de Kaya est une émanation du quartier Ouemtenga de Ouagadougou, les deux Ouemtenga de Ouagadougou et Kaya descendent tous du Mogho Naba Oubri, Ouemtenga de Ouagadougou étant le père et et Ouemtenga de Kaya le fils.

Tinganews.com : En tant que commissaire de police qui a occupé plusieurs postes de responsabilités, quelle appréciation faites-vous de la police aujourd’hui ?

Aujourd’hui, comme toujours, la police exécute ses missions essentielles qui sont entre autres celles de veiller à l’application des mesures relatives au maintien de l’ordre et de la paix publics ;d’assurer l’exécution des mesures relatives à la sûreté de l’Etat et des Institutions ;d’assurer l’exécution des mesures relatives à la sécurité des personnes et des biens ;d’organiser sur toute l’étendue du territoire national, la collecte du renseignement destiné au gouvernement dans les domaines politique, économique, social et culturel. Comme vous le voyez, la police burkinabé continue d’assurer les mêmes missions qui lui sont confiées depuis longtemps. Ce que nous constatons, c’est qu’elle essaie d’être en phase avec l’évolution du monde en intégrant les technologies, en travaillant avec ces technologies pour être plus performante et plus professionnelle. Elle arrive donc à mener certaines missions avec plus de facilités, plus de précisions et plus de rapidité, ce qui n’était pas le cas il ya 10, 15 ou 20 ans.

Tinganews.com :Le Burkina vit actuellement dans un contexte d’insécurité totale, quel message avez-vous à l’endroit des policiers engagés dans la lutte contre ce fléau ?

Le message que j’ai , ce n’est pas seulement à l’endroit des policiers, mais à tous les agents de nos forces de défense et de sécurité. C’est un message de félicitation pour le travail qu’ils abattent et d’encouragement. Je les bénis du fond du cœur, et leur souhaite beaucoup de courage. Nos forces de défense et de sécurité mènent une lutte noble pour une bonne cause qu’est la sécurisation des populations qui n’ont rien fait pour mériter ce qu’elles subissent, pour cela, elles finiront par vaincre le terrorisme parce que Dieu est justice, amour et miséricorde et non barbarie et tueries.

Tinganews.com : Quelle appréciation faites-vous alors de situation d’insécurité dans laquelle nous vivons au quotidien ?

L’appréciation que je fais aujourd’hui du contexte sécuritaire auquel sont confrontées nos populations et nos forces de défense et de sécurité, est que ces composantes de notre population font face à de graves défis sécuritaires à multiples équations à la fois. Quoi de plus difficile que de faire face à un ennemi qui se veut invisible, dont le leitmotiv est de semer la mort à tout bout de champ et dont les cibles sont nos paisibles populations et les membres des forces de défense et de sécurité, aussi de voler le bétail et détruire les biens des populations, et qui en sus de tous ces agissements n’ont pas de revendications précises. Mais comme je l’ai dit plus haut, notre pays va, avec l’engagement de toutes et de tous, arriver inéluctablement à bout de ce fléau.

Tinganews.com : Dites-nous comment passez-vous votre retraite ?

Ma retraite se passe très bien; la santé étant le préalable de toute entreprise nous nous réjouissons d’avoir la santé et remercions le seigneur Tout Puissant pour cette grâce.

En termes d’occupations, nous sommes propriétaire d’un terrain d’une superficie de 30 hectares  dans la commune rurale de Poa sur lequel nous mettons  l’accent sur la préservation  de l’existant en terme d’environnement et pratiquons la culture des plantes médicinales, surtout des espèces de plantes médicinales rares ou en voie de disparition pour pallier la raréfaction de plus en plus prononcée des  matières premières que sont les plantes médicinales, conséquemment à la divagation des animaux, la coupe abusive du bois et la pratique des feux de brousse avec leur conséquences. En outre, nous faisons de la production laitière à partir de vaches de race issues de l’insémination artificielle. L’autre particularité, c’est que je m’emploie à soigner mes compatriotes par les plantes, une façon à moi d’être utile aux autres, disons, à ma société. J’arrive à guérir beaucoup de personnes et cela fait ma fierté de savoir qu’elles retrouvent la santé grâce à Dieu et à mes soins.

Tinganews.com : Vous êtes aussi tradipraticiens alors?

Je pense qu’on peut le dire ainsi. Je suis phytothérapeute. Aucune description de photo disponible.Je détiens un cabinet de soins phythothérapeutique, dénommé en mooré Sidzinguin et qui, traduit littéralement en français signifie le lieu de la vérité. Je suis bien connu du Ministère de la santé en tant que structure mère en charge de la santé de notre pays avec lequel d’ailleurs j’entretiens de très bons rapports puisque je mène mes activités dans le strict respect de la réglementation en vigueur.

Relativement à la médecine traditionnelle dont nous sommes un acteur connu de nombreuses personnes aussi bien au plan National qu’en dehors du Burkina, nous nous sommes inscrit dans la valorisation d’une de dos valeurs culturelles essentielles qu’est la médecine traditionnelle, en ayant la ferme conviction qu’un peuple n’est mieux soigné que par lui-même à partir de ses propres valeurs culturelles. L’Asie qui a compris cela avant nous,  s’en sort d’ailleurs mieux que nous qui nous faisons empoisonner par les produits chimiques des firmes pharmaceutiques.

Aucune description de photo disponible. En la matière d’ailleurs, je dirais avec regret que le Burkina ne s’y  est pas pris tôt, peut-être par manque de volonté, mais surtout pour n’avoir  pas eu la liberté nécessaire de la part du colonisateur le maître d’hier qui,  ayant vite compris que l’indépendance véritable repose sur l’indépendance culturelle et sanitaire prioritairement,  est-elle même   source d’indépendance économique, a fait de son mieux pour nous empêcher de valoriser nos savoirs traditionnels en la matière,   si bien que  certaines personnes ressources dotées de grandes connaissances que je qualifierai de bibliothèques  en la matière, ont  emporté avec eux des trésors inestimables dans leur tombes.

Comme il n’est jamais tard pour bien faire, nous suivons avec enthousiasme les efforts que déploient les autorités actuelles du ministère de la santé pour sortir la médecine traditionnelle Burkinabè de l’anonymat.

Dans la logique de cette démarche, nous avons introduit auprès du Ministère de la santé, une demande d’autorisation d’exercice de la médecine traditionnelle qui suit son bonhomme de chemin. En outre, nous avons soumis un dossier de standardisation de nos médicaments traditionnels  améliorés  auprès de Burkina startups dans l’optique de rendre les médicaments plus disponibles partout où besoin sera, mais aussi  rendre leur mode d’administration aux patients conforme aux standards internationaux.

L’image contient peut-être : boisson

Pour ce faire, les produits au-delà de leur présentation initiale, seront aussi élaborés sous forme de comprimés, gélules, sirops, pommades, crèmes, suppositoires etc

Ce que je fais, c’est de la médecine traditionnelle améliorée et je puis vous assurer que ces produits sont élaborés dans des conditions hygiéniques irréprochables, car nous utilisons du matériel approprié pour leur élaboration, à savoir des cocotes minute, des broyeurs de même que du matériel de conditionnement approprié.

Tinganews.com : Quelles sont les maladies que vous prenez en charge ?

Au Cabinet Sidziguin, nous arrivons à prendre en charge avec guérison assurée plusieurs types de maladies. On pourrait citer entre autres l’hypertension artérielle qui est l’élévation anormale de la tension artérielle chez le malade, tous les types de diabète, l’ulcère d’estomac ou gastroduodénal, la fièvre typhoïde, l’adénome de la prostate ou l’hypertrophie bénigne de la prostate, la colopathie qui est une pathologie posant d’énormes problèmes à bon nombre de patients et face à laquelle, la médecine moderne peine à trouver un remède approprié. Il y a aussi les différents types d’hépatite, les céphalées, les règles douloureuses, l’énurésie, la drépanocytose, etc.. La liste que je cite ici est bien loin d’être exhaustive. Je mets à votre disposition et à celle de vos lecteurs le dépliant (Cliquez pour voir → LA LISTE DES PATHOLOGIES TRAITEES PAR PHYTOTHERAPIE SIDZIGUIN )qui contient toutes les pathologies prise en charges ici.
Vous savez, aujourd’hui, beaucoup de pathologies se sont montrées résistantes à la plupart des traitements modernes, parce qu’il s’agit d’une maladie spécifique à laquelle il faut apporter un traitement traditionnel spécifique capable de mettre définitivement un terme à cette pathologie. Tous les patients, je dis bien tous les patients qui y ont fait recours, se sont définitivement débarrassés de ce mal qui pourrissait leur vie.

Tinganews.com : Beaucoup de patients ne vous connaissent pas. Où êtes-vous situé et comment peuvent-ils vous contacter pour se procurer vos produits ?

Au regard de l’ampleur de la demande, j’ai mis en place un point à l’ex secteur 16 (Pagalayiri) juste à côté de la cité ASECNA, non loin du rond-point de la patte d’oie, où les patients peuvent trouver les produits.
Quant à notre situation géographique, je suis situé au côté sud-ouest de la cité ASECNA. Les personnes qui désirent me localiser verront notre panneau indicatif comportant la transcription Phytothérapie Sidziguin à côté du deuxième feu tricolore situé au côté est de la cité ASECNA après le feu du jardin 2000, et le second panneau à l’angle de l’intersection des rues bordant le côté sud et ouest de la cité ASECNA.
Il faut ajouter aussi que nous restons joignable par téléphone pour tout besoin d’informations au 70 26 39 41, 76 62 13 13 et 78 27 78 36. Les deux derniers contacts sont aussi joignables par whatsapp. Le cabinet de soins dispose également d’une page facebook qui offre toutes les informations sur les maladies soignées ici et sur nos produits. Désormais nous sommes accessible et disponible pour contribuer à apporter la santé aux malades.

Tinganews.com : Quel conseil médical avez-vous à prodiguer à vos compatriotes pour éviter certaines maladies virales ?

Le conseil que je peux donner aux lecteurs pour éviter certaines pathologies virales, sont la fidélité, ou à défaut la préservation.
J’apprécie votre question à sa juste valeur tenant compte du fait qu’elle est d’actualité en ce sens que si le taux de prévalence du VIH sida semble être maîtrisé à en croire les spécialistes de la question, tel est loin d’être le cas de l’hépatite B dont j’ignore le taux actuel de séroprévalence au Burkina, mais dont le pourcentage à coup sûr semble très élevé surtout en milieu jeune, car  le nombre de patients de tous âges que je reçois  à ma petite échelle me permet d’affirmer que le pourcentage est à coup sûr élevé.

Je suggère à cet effet d’ailleurs que de larges séances d’informations soient menées en direction de cette frange de la population, ne serait-ce que pour lui donner les rudiments et informations utiles à même de lui permettre de se prémunir contre les infections virales de façon générale et particulièrement les hépatites étant donné que des remèdes efficaces contre ces pathologies se font encore attendre de nos jours.

Tinganews.com : Quel est votre mot de la fin ?

Notre mot de fin sera consacré à votre organe qui je dirai, a encore une fois de plus, fait œuvre utile en permettant à un nombre important de lecteurs de s’enrichir d’informations en rapport avec leur santé et leur bien-être. Soyez-en remercié longue vie et plein succès à tinganews.com

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