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Burkina Faso: la maison qui régule les média a besoin d’être régulée


L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes souriantes, texteCe n’est plus un secret pour personne, que dans l’ex maison de Nathalie Somé rien ne va. En effet, l’institution qui est sensée conseiller et/ ou réguler les média, a besoin de conseils, d’orientations, sinon d’être régulée et même auditée. Car ce qui s’y passe s’apparente à un véritable cafouillage, indigne d’un organe d’Etat de régulation. Le spectacle qu’on nous y offre à voir est tout simplement déshonorant. On ne sait même plus qui fait quoi. Le dernier en date est celui relatif à la révocation du directeur de la communication et des relations publiques. Alors que le vice-président assurant l’intérim du président du conseil supérieur de la Communication, au regard de l’arrêté 2017-027/PRES/CAB du 14 décembre 2017, portant abrogation de l’arrêté 2017-022/PRES/CAB du 20 octobre 2017, portant nomination d’un président suppléant du conseil supérieur de la Communication prenait une note de service pour signifier au personnel que Zongo Christian ne faisait plus partie du  personnel, le secrétaire général, W. Louis Modeste Ouédraogo,  donne un autre son de cloche dans sa note de service N°001/CSC/SG du 04 avril 2018. Extrait :’’Il m’est revenu qu’un communiqué signé de monsieur le Vice-Président du CSC, diffusé sur les réseaux sociaux et affiché à l’intention du personnel, fait état de ce que monsieur Christian ZONGO, directeur de la Communication et des Relations publiques ne fait plus partie du personnel du CSC au motif qu’il aurait été remis à la disposition de son ministère d’origine. Par la présente, je tiens, en ma qualité de chef de l’administration à informer l’ensemble du personnel qu’aucun acte valable n’a été pris à cet effet. Par conséquent toute information contraire, d’où qu’elle vienne tendant à persuader le contraire est à rejeter. Monsieur Christian est en poste et occupe de plein droit ses fonctions de directeur de la Communication’’. Cette note signée du secrétaire général du CSC qui vient contredire la décision de son supérieur hiérarchique, soulève une fois de plus le problème du fonctionnement de l’organe de régulation des média au Burkina Faso. Cette décision du SG du CSC intervient pourtant à un moment où il est même suspendu de ses fonctions de secrétaire général, une décision prise suivant l’arrêté N°2018-010.CSC.CAB, signé le 03 avril 2018 par le vice- président, D. Désiré Comboigo. Comme disent les jeunes, on pourrait se poser la question suivante :’’on est où là. ?Dans ce cafouillage dans la gestion administrative, que dire alors de la gestion financière et du carburant estimé à des dizaines de millions de nos francs ? L’Autorité Supérieur de Contrôle d’Etat gagnerait à y faire un tour encore.

Affaire à suivre

Gnakéba SINARE

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