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Bureau des douanes de Ouagarinter: des commerçants se plaignent de harcèlement et de raquette après le dédouanement


Grève des transporteurs: des routiers exigent la tête du président de l'OTRAF - Wakat SéraIl y’a des faits litigieux qui sont constatés et vécus par plusieurs chauffeurs routiers aussi bien à Ouagadougou qu’à Bobo-Dioulasso.
En effet, la coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a installé une brigade aux fins de contrôle des marchandises frauduleuses devant le bureau des douanes Ouaga route communément appelé Ouaga inter depuis environ six (06) mois.

Depuis quelques temps, des voix de commerçants s’élèvent pour dénoncer cette la coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF). Selon eux, le contrôle dont est il question, est en réalité des cas de harcèlement et de raquette car il consiste à exiger sous peine de conduite à la brigade principale la bagatelle de deux cent mille (200 000) francs CFA par camion déjà dédouané.

Le paradoxe dans ces faits est que le chef de la brigade commerciale s’assure que toutes marchandises dédouanées respectent scrupuleusement les textes en vigueur en matière de fraude avant d’obtenir le quitus pour le dédouanement. Et, c’est après avoir suivi tout ce processus règlementaire que vous êtes contraints à la sortie de Ouaga inter de régler deux cent mille (200 000) FCFA par camion sans reçu ni signification exacte de l’infraction commise, nous rapportent certains commerçants.

Au cas où ces cas seraient avérés,  le directeur général des Douanes est interpellé pour mettre fin à ces pratiques de harcèlement et de corruption qui contribuent à dégrader l’environnement des affaires et à plonger plusieurs commerçants dans la précarité.

Jules TIENDREBEOGO

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