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Attaques terroristes du 2 mars 2018: les terroristes étaient sur le territoire national depuis le 22 février


Dans un communiqué de revendications publié le 3 mars, au lendemain des attentats contre l’état-major burkinabè et l’ambassade de France à Ouagadougou, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a affirmé avoir agi en représailles à un raid militaire français contre plusieurs de ses chefs, le 14 février, dans l’extrême nord du Mali.

Les enquêteurs estiment que cette double attaque simultanée, dont une à la voiture piégée, a en réalité été préparée bien en amont. Selon nos informations, les services de renseignements burkinabè ont identifié Ayouri al-Battar comme étant le coordonnateur de ces opérations.

D’après une source sécuritaire malienne, il s’agit d’un combattant arabe d’Al-Mourabitoune, déjà suspecté d’être impliqué dans l’attentat perpétré contre le café-restaurant Cappuccino à Ouaga, le 15 janvier 2016. Ayouri al-Battar aurait franchi la frontière le 9 février depuis le Mali, après être probablement passé par la zone montagneuse de Bandiagara. Les huit membres du commando, dont certains parlaient l’arabe et le bambara, l’auraient rejoint au Burkina durant les jours qui ont suivi, également depuis le Mali.

Informés a posteriori de leur arrivée, les services de renseignements burkinabè ont diffusé une note d’alerte aux différentes forces de défense et de sécurité le 22 février pour signaler leur présence sur le territoire national. Cette vigilance renforcée n’a pas empêché les assaillants de frapper le 2 mars. Pour les responsables sécuritaires du pays, ce double attentat n’a donc malheureusement pas été une surprise.

Ayouri al-Battar, lui, serait toujours dans la nature. Après Bamako en 2015, puis Ouagadougou et Grand-Bassam en 2016, Al-Mourabitoune  dont le chef au Mali, Mohamed Ould Nouini, fait partie des victimes du raid français du 14 février  confirme, avec cette nouvelle attaque à Ouaga, sa capacité à frapper loin de ses bases maliennes. avec Netafrique et Jeune afrique


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