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Agriculture au Burkina Faso: le ministère du commerce entreprend des reformes pour redynamiser les filières porteuses


Le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a tenu un déjeuner de presse, ce mercredi 03 juin 2020 à Ouagadougou. Il a été animé par le directeur général du commerce, Seydou Ilboudo, représentant le ministre Harouna Kabore. L’objectif était de présenter les différentes actions entreprises par le ministère pour promouvoir la transformation et la commercialisation des produits des filières porteuses dans le domaine de l’agriculture

Les produits locaux sont de moyens consommés et commercialisés au Burkina Faso. À cet effet, pour la dynamisation des secteurs porteurs prévus par le PNDS dans son axe 3, le ministère du commerce à l’absence de règlement a entrepris des réformes. Ces réformes ont permis de mettre en place le conseil burkinabè d’anacarde (CBA), qui a pour rôle la régulation, le suivi et le développement des activités de cette filière pour une croissance durable de l’économie.  A cela s’ajoute la brigade mobile de contrôle et de la répression des fraudes et la brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF).

Pour Joseph Zerbo,directeur général du CBA, la mise en place de ce conseil est bénéfique pour les producteurs car il contribuera à la mise en place d’un mécanisme de fixation de prix raisonnable,garanti aux producteurs et veiller au respect de l’application de ces prix. Concernant la brigade mobile du contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF), elle a pour rôle de renforcer la lutte contre la fraude, la contrefaçon et les pratiques illégales sur les produits agricoles. Pour cette raison des actions sont menées en vue de lutter contre le stockage clandestin, la fraude et d’autres pratiques illicites. Cependant, la balance commerciale de 2019, est passée de 197,2 milliards de francs CFA en 2017 à 250,7 milliards de francs CFA en 2018, soit  une hausse de 27,12%. Ce qui veut dire que l’exportation des produits des filières porteuses est productive. Toutefois,le gouvernement a mis en place un système de prélèvement sur les exportations des produits pour permettre l’accès de financement des acteurs qui est appliqué sur la filière anacarde depuis 2018  et qui a permis de mobiliser six milliards trois cent quatre vingt dix huit millions neuf cent trente trois mille quatre cent quarante cinq (6 398 933 445) à la date de 6 janvier 2020.

Malgré ces efforts les filières sont  confrontées à des difficultés juridiques. Donc le ministère du commerce a élaboré un projet de loi pour protéger la commercialisation et les acteurs des filières porteuses.

Maïmounata Bandaogo (stagiaire)

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