.
.

L'actualité, en toute intégrité

.

Situation nationale : le diagnostic de l’UPC


Résultat de recherche d'images pour "Situation nationale : Le diagnostic de l’UPC"Le Bureau politique national (BPN) de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a organisé, le samedi 15 septembre 2018 à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire de l’année. Cette séance qui constituait la première session du nouveau BPN a porté sur la situation nationale.

Elu en juillet dernier, le nouveau Bureau politique national (BPN) de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu, le samedi 15 septembre 2018 dans la capitale burkinabè, sa première session ordinaire et la seconde de l’année. A l’ouverture des travaux, le président du parti, Zéphirin Diabré a félicité les 323 membres du BPN pour leur élection lors du 2e congrès ordinaire. Cette session, a-t-il dit, permettra aux membres venus de l’ensemble du territoire national, de traiter de questions relatives à la vie du parti, mais aussi de la situation nationale. Au titre de la vie de l’UPC, Zéphirin Diabré a notamment rappelé le « fructueux et enrichissant » dernier congrès de sa formation politique, qui a déjoué tous « les pronostics de mauvais augure ». Sur les questions d’actualité qu’il a évoquées avec les hommes de médias, le président du « parti du lion » a expliqué que la marche-meeting du 29 septembre 2018, organisée par l’opposition politique, n’est pas une manifestation des opposants, mais plutôt de l’ensemble des forces vives de la nation. « Venir à la marche-meeting, ça ne veut pas dire qu’on est avec l’opposition ; ça veut dire qu’on veut sonner le tocsin pour que les dirigeants se réveillent », a-t-il soutenu. A entendre Zéphirin Diabré, l’annonce de la marche a eu pour effets, la rencontre du Conseil supérieur de la défense qui ne s’était pas réuni depuis plus de six mois, l’adoption du décret de prise en charge des pupilles de la nation et les sorties des autorités auprès des communautés sociales pour demander des prières. « Tout cela nous encourage que nous devons continuer à faire ce que nous faisons en tant qu’opposants ; notre rôle est de nous opposer, notre rôle n’est pas d’être la boîte à idées du MPP ou de son pouvoir. Ils ont été élus parce qu’ils ont dit qu’ils ont la solution. S’ils ne peuvent pas, ils rendent le tablier et on repart à des élections », a lancé le président de l’UPC. Sur les risques de perturbation de la marche, « Zeph » a rassuré l’opinion que s’il y a des casses, l’opposition ne pourra être tenue pour responsable. Il a donc invité les Burkinabè de toutes les couches socioprofessionnelles à sortir massivement pour prouver au pouvoir en place, qu’ils ne sont pas satisfaits de sa gestion.

Profitant de l’occasion, Zéphirin Diabré a « répondu » aux propos du président de l’Alliance pour la majorité présidentielle (APMP), Me Bénéwendé Sankara, qui avait soutenu que l’opposition est contre le pouvoir a lieu de jouer son rôle de contre-pouvoir. « Ça fait deux décennies qu’il est là. Il conduit un parti dont on voit là où il a pu l’amener. Il est supposé défendre une cause que l’on voit », a-t-il dit.  Sidwaya

Share Button

Avis

  • Total Score 0%
User rating: 0.00% ( 0
votes )



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.